Expédition JBL 2016 : Jour 6 – Dans un monde oublié, chez les Amérindiens

La nuit, peu après 3 heures du matin, les premiers participants se pressent déjà sur le ponton du camp. Quatre bateaux à moteur attendent les bagages et les équipes. Ceux qui ont faim peuvent manger une banane ou un morceau de melon et des œufs durs avec une galette de pain. L’important est que les bagages, qui ont dû être au préalable refaits en deux sacs, soient chargés dans les bons bateaux. Les bagages des trois prochains jours ne doivent pas peser plus de 13 kg maximum, car sinon le petit Cessnas, avec 5 personnes à bord plus le pilote, ne pourrait sans doute pas décoller de la piste. Le reste des bagages sera amené séparément au port par bateau et y sera stocké sur place à l’agence. Nous pourrons donc les récupérer au retour. Nous ne sommes pas trop rassurés par cette idée, mais nous n’avons pas d’autre choix. Alors même que nous mordons dans nos bananes, quelqu’un pousse un cri. Que s’est-il passé ? Une araignée des bananes (Phoneutria spp.) est venue nous rendre visite dans les fruits frais. Une horreur pour beaucoup, un rêve pour nous, photographes. En moins de deux, les appareils photo sont dessus. Le motif en vaut la peine. Mais maintenant, nous partons.

Après quelque 50 minutes de trajet en bateau, nous arrivons dans un petit port et nous montons dans trois minibus (avec nos mini-bagages). De là, nous roulons pendant trois heures et demie en direction de Ciudad Bolívar. Sur les grandes routes principales, nous passons des contrôles de sécurité à intervalles réguliers, apparemment toujours au passage d’un nouveau district. Des policiers armés inspectent à la loupe les bagages qui nous précèdent ainsi que notre équipe d’expédition européenne. Mais ils sont toujours aimables et posent simplement quelques question sur notre provenance et sur la destination souhaitée. Ils sont plutôt étonnés de notre projet et de notre intérêt pour le pays et pour la nature.

À l’arrivée à l’aéroport de Ciudad Bolívar, on nous oriente directement vers des petits Cessna et nous pouvons passer les contrôles de sécurité en quelques minutes.

Le mini-avion est juste assez grand pour accueillir cinq bagages et cinq personnes. N’importe quel strapontin offrirait plus de place dans un stade. Mais pour des « vieux de la vieille » des années 70, ils sont en pleine forme. La vue pendant le vol en est d’autant plus belle. Nous profitons comme des oiseaux dans les airs de ces 60 minutes de vol qui nous amènent directement au parc national de Canaima.

Dans ce village indigène d’environ 3000 habitants, les Indiens vivent isolés et on ne peut les rejoindre que par l'eau ou par l’air - totalement coupés du monde extérieur, ils tentent de préserver leurs traditions.

Dans le camp, tout le monde attend déjà notre groupe avec impatience et on nous accueille avec un repas chaud. Les trois guides parlent anglais et sont tout à fait capables de communiquer avec le groupe. Après nous être installés dans les petites chambres de quatre personnes, nous nous mettons tout de suite en route pour la lagune de Canaima, avec sa chute d’eau à couper le souffle. L’eau est beaucoup plus transparente que dans le camp de l’Orénoque. Même s’il s’agit d’eaux noires (comme du café très allongé), la visibilité à la surface et directement au-dessus du fond est suffisante pour faire quelques photos.

Tout de suite, nous voyons beaucoup de poissons différents. Sans analyser les vidéos, nous notons les espèces suivantes à la va-vite : tétra aux yeux rouges (Moenkhausia sanctaefilomenae), cichlidé drapeau (Mesonauta insignis), chardonneret d’eau (Pristella maxillaris), cichlidés-brochets nains (Crenicichla regani) en couple avec leurs alevins, un géophage (Satanoperca spec.), un poisson-couteau (Adontosternarchus spec.) et en plongée nocturne, des crevettes à longues pinces (Macrobrachium spec.).

Après un court trajet en bateau pour voir la chute d’eau de face, nous empruntons un sentier pédestre, court mais très dangereux, pour découvrir le monde végétal caché derrière la cascade, où nous nous tenons sur les rochers humides et glissants dans les embruns de la chute. Certains participants glissent et se font des bosses et des éraflures.

Pris de curiosité, nous profitons de l’occasion et suivons un autre chemin contournant la chute d’eau. Nous découvrons alors un monde délaissé. Ici, le paysage ressemble à une steppe débouchant sur une oasis. C’est dans ce coin de nature vierge qu’a été tourné une partie du célèbre film Jurassic Park. Nous savourons la vue unique, avec le Salto Angel en arrière-plan et un lac au beau milieu d’une cascade asséchée.

Le soir, nous revenons au village et, assis sur le bord du chemin, nous observons l’agitation de la rue. Nous avons maintenant l’occasion d’échanger nos dernières impressions sur le voyage et de mieux découvrir nos hobbys réciproques.

© 21.04.2016
Matthias Wiesensee
Matthias Wiesensee
M.Sc. Wirtschaftsinformatik

Social Media, Online Marketing, Homepage, Kundenservice, Problemlöser, Fotografie, Blogger, Tauchen, Inlineskating, Aquaristik, Gartenteich, Reisen, Technik, Elektronische Musik

Ma personne: Seit Teenagerzeiten mit Aquarien in Kontakt. Klassische Fischaquarien, reine Pflanzenaquarien bis hin zum Aquascape. Aber auch ein Gartenteich und Riffaquarien begleiten mich privat im Hobby. Als Wirtschaftsinformatiker, M.Sc. bin ich als Online Marketing Manager bei JBL für die Bereiche Social Media, Webentwicklung und der Kommunikation mit dem Anwender der JBL Produkte zuständig und kenne die JBL Produkte im Detail.

Commentaires

Les cookies, une petite info, et on continue

Le site Internet de JBL utilise lui aussi plusieurs types de cookies afin de vous offrir une fonctionnalité complète et de nombreux services : des cookies techniques et fonctionnels, dont nous avons absolument besoin pour que tout fonctionne bien lorsque vous visitez ce site. Ensuite, des cookies à des fins de marketing. Ces cookies nous permettent de vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre vaste site et de mesurer le succès de nos campagnes publicitaires. Grâce aux cookies de personnalisation, nous pourrons nous adresser directement et individuellement à vous en fonction de vos besoins, même en dehors de notre site Internet. Vous pouvez déterminer à tout moment, même ultérieurement, les cookies que vous autorisez ou non (pour plus d’informations, voir « Modifier les paramètres »).

Le site Internet de JBL utilise également plusieurs types de cookies afin de vous offrir une fonctionnalité complète et de nombreux services : des cookies techniques et fonctionnels, dont nous avons absolument besoin pour que tout fonctionne bien lors de votre visite de ce site. D'autre part, des cookies pour le marketing. Vous pouvez déterminer à tout moment, même ultérieurement, les cookies que vous autorisez ou non (pour plus d’informations, voir « Modifier les paramètres »).

Dans notre Déclaration sur la protection des données vous pouvez lire comment nous traitons les données à caractère personnel et à quelles fins nous utilisons le traitement de ces données. vous pouvez lire comment nous traitons les données à caractère personnel et à quelles fins nous utilisons le traitement de ces données. Merci de confirmer l’utilisation de tous les cookies en cliquant sur « Lu et approuvé » et c’est reparti !

Vous avez plus de 16 ans ? Alors confirmez l’utilisation de tous les cookies en cliquant sur « Lu et approuvé » et c’est reparti !

Sélectionnez vos paramètres de cookies

Cookies techniques et fonctionnels pour assurer que tout fonctionne bien lors de votre visite sur notre site web.
Cookies marketing afin de pouvoir vous reconnaître sur les pages de notre site et mesurer le succès de nos campagnes publicitaires.
J'accepte les Conditions d’utilisation de YouTube et confirme que j’ai lu et compris la déclaration de protection des données de YouTube .

Messages PUSH de JBL

C’est quoi, au juste, les messages PUSH ? Dans le cadre des normes W3C, les notifications web déterminent une API pour les notifications des utilisateurs finaux qui sont envoyées aux appareils de bureau et / ou mobiles des utilisateurs via le navigateur. Les notifications apparaissent sur les terminaux d’une manière identique à celle que connaît l’utilisateur final des applications installées sur son appareil terminal (p.ex. e-mails). Les notifications apparaissent sur les terminaux d’une manière identique à celle que connaît l’utilisateur final des applications installées sur son appareil (p.ex. e-mails).

Ces notifications permettent à un exploitant de site web de contacter ses utilisateurs tant que leur navigateur est ouvert - qu’ils soient justement sur le site en question ou non.

Pour pouvoir envoyer des notifications push web, il suffit d’un site web sur lequel est installé un code push web. Grâce à cela, même les marques qui n’ont pas d’applications peuvent profiter de nombreux avantages des notifications push (communications en temps réel, personnalisées et juste au bon moment).

Les notifications web font partie de la norme W3C et déterminent une API pour les notifications des utilisateurs finaux. Une notification permet d’informer l’utilisateur sur un événement en dehors du contexte d’un site web, par exemple sur un nouvel article de blog.

Ce service est mis gratuitement à disposition par la société JBL GmbH & Co. KG. Il peut être aussi facilement activé que désactivé.